Just Above Sunset
November 7, 2004 - Maybe relations with France can be saved...
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Midweek
in Le Figaro – in the weekly Figaroscope (Guide des sorties à Paris et
presse culturelle) actually – you could find a nod to what’s good
about America in the form of a survey of where in Paris you could actually find a decent American hamburger. Now
Le Figaro is clearly the most right wing of the French national dailies, even if its slant is pretty close to the New
York Times. That is to say the whole center is a bit to the left over there. What they consider right, we consider center.
Le Monde is there considered center, or center-left, and most Americans, once they stumbled through a translation of the editorial
contents and the drift of the news stories, would call it damned near communist-subversive - but Le Monde is mainstream. That’s the middle of the road. The
daily Libération is a bit more left, but still mainstream. It’s lively and well laid
out – and fun. But any issue of Libération, once translated, would
have most US Republicans seething in anger, ready to bomb Paris, Lyon and Toulouse back to the Stone Age. Don’t let any of those folks every read a daily copy of L'Humanité – as that is the newspaper of the French Communist Party. But it’s
dull, so who cares? All
that said, in Le Figaro you find this: DOSSIER Par Colette MONSAT, Dominique COUVREUR, Gilles DUPUIS, Emmanuel RUBIN, François SIMON,
Sylvain VERUT , mercredi 3 novembre 2004 With this introduction: A la veille des élections américaines,
l’occasion était belle de nous livrer au test d’un plat emblématique entre tous : le hamburger. Associé à l’image
des fast-foods, diabolisé parfois à l’excès, il est proscrit par certains, surconsommé par d’autres. Bref, il
y a deux camps comme vous l’aurez compris et ça, c’est aussi l’actualité ! Got it? Now if you go to the movies in Paris you
see some posted as V.O. - version originale – which means in the original language. American films in English and so forth. So where to you go
for a greasy V.O. burger? To Coffee Parisien of course! LA VERSION ORIGINALE Même si les sets de table de cet agréable café new-yorkais très parisien ne prennent absolument
pas parti (ils listent l’ensemble des présidents des Etats-Unis d’Amérique, de George Washington (1789-1797) à
George-Walter Bush (2001- ?), cette adresse a clairement choisi son camp : JFK est mis en images sur tous les murs ou presque
et un autocollant « Vote for Kerry » est placardé sur les murs. Ce n’est pourtant pas la seule raison (peut-être même
n’en est-ce pas une pour vous !) pour venir croquer ici à pleines dents dans des bagels ou des hamburgers séduisants
(si, si !) : le californian chicken burger est par exemple délicieux avec son steak haché de poulet épicé, ses feuilles de
coriandre fraîche, sa tranche de galette de pommes de terre et ses légumes grillés en accompagnement. 4, rue Princesse, VIe. Tél. : 01.43.54.18.18. Tlj. Hamburger à partir de 11,50 €.
Autres adresses à la même enseigne : 7, rue Gustave-Courbet, XVIe. Tél. : 01.45.53.17.17. 46, rue de Sablonville, 92 Neuilly-sur-Seine.
Tél. : 01.46.37.13.13. Don’t you want to try le californian chicken burger? Think that’s odd? Try these - Vous aimez Supertramp ? Vous devriez être séduits par ce simple et kitchissime corner new-yorkais
dont le nom évoque l’un de leurs albums. Vous aimez le cinéma américain ? Vous devriez également apprécier de venir
jouer ici le rôle d’un Américain à Paris, entre la collection d’affiches de films et la passion cinéphile de son
fondateur. Vous y croiserez des étudiants écrivant leur journal intime sur un coin de comptoir et des habitués venus simplement
se ressourcer en VO. Vous goûterez au rare et surprenant Dr Pepper (un soda qui doit beaucoup aux médicaments !...) ou au
très bon BIA Burger, avec son épaisse tranche de boeuf haché, sa garniture d’oignons confits et sa tranche de poivron
vert malheureusement accompagné de décevantes frites. Et, en croquant dans le donught (un peu sec), vous ne seriez pas surpris
de voir Homer Simpson ou Woody Allen sortir des cuisines, un taxi jaune s’arrêter devant la porte ou un camion du NYFD
remonter la rue des Ecoles, toutes sirènes hurlantes. Si le rez-de-chaussée est consacré à la boutique de produits dérivés, c’est au sous-sol que
vous attendent, dans une mise en scène qui vieillit mais reste efficace, la tenue de Schwarzenegger dans Terminator 2, le
tee-shirt de Stallone dans Rambo, le short de Geena Davis dans Thelma et Louise et des dizaines d’autres encore. Entre
effets et photos de stars, gadgets pendus au plafond et écrans vidéo moulinant en continu des clips oubliables, on en a plein
les yeux et plein les oreilles. Plein la bouche ? C’est une autre histoire. A 14 € le « classic cheeseburger »,
on frôle l’arnaque. Pain dont le couvercle n’a même pas été toasté, steak à moitié carbonisé sur les bords (bien
que demandé « à point »), frites surgelées qui reprennent en deux minutes leur raideur originelle... C’est bien le déclin
de l’empire américain qui s’amorce dans cet énorme vaisseau, peut-être sans capitaine... Nearly eighteen US dollars for a damned turkey burger?
Oh my! But then there is this – putting a French twist on things, with Limousin beef - LES ADAPTATIONS Le roi du boeuf « mode parisienne » se porte bien, merci. Dans un décor sang de boeuf, cela va
de soi, on continue de délivrer un florilège de pièces à griller, désormais estampillées Limousin pour l’essentiel d’entre
elles. Car le Mac Burger XXL (sic) proposé chez Hippo et dénommé lui aussi Limousin porte juste la mention « pure viande bovine
française ». En pinaillant, on peut manifester donc quelque prévention vis-à-vis de la traçabilité, prévention qui tombe vite
devant le très beau morceau, correspondant bien aux 220 grammes annoncés. Curieusement, la viande, cuite rosée comme demandée,
est davantage broyée que hachée, sans pour autant perdre de moelleux et de saveur. Quant au service obligé de buns (les petits
pains), de frites, de sauces et de cheddar, il relève de l’anecdotique, pour laisser parler la qualité de la viande,
intelligemment saisie et sans l’éprouvant goût de gril que l’on craignait. Click on the article. There are others. What does this all mean about Franco-American relations?
Little I suppose. But it may be an example of the old adage that even
if the parents don’t get along at least the children can play together. |
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